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BIBLIO​​feel​​

consacré au numéro 105 du magazine du

BIBLIO​​phile

​​

​Ce printemps

J'aime ce printemps qui se mue sur les superficies gigantesques de nos villes effervescentes et dans les tapisseries du Moyen-Age pas si lézardées qu’on aurait pu l'imaginer. Des fissures les plus minuscules jaillissent de nouveaux fragments de vie, fascinants, uniques et affamés, comme chaque année, de nouvelles rencontres.



Nos énergies sont aussi à la poursuite d'une rencontre unique qui ravivera, bouleversera ou satisfera nos pulsions de livres, ceux des chercheurs de tous genres, sous les chapiteaux de verre gigantesques du Grand Palais à Paris. Et pendant que les livres marmonnent entre eux les nouvelles du grand monde,  et que la fumée du Vatican se disperse pour de bon, les nouveaux livres s’empressent d’arriver parmi les usés, les fiers porteurs d’histoire. Et ils sont nombreux, les anciens. De quoi se faire respecter !

Des dizaines de milliers d’entre eux s'imposent dans leurs dorures, parfois verdoyantes. Ce sont les émigrés, les interdits, les clandestins, les ecclésiastiques déchus, les aventuriers des Alpes. Mais sur cette scène imposante du Grand Palais, la réplique appartient aussi aux artistes vivants.



Un après-midi d’avril, ils feront la cour au visiteur, sans burin, mais avec leurs secrets à eux. Et leur savoir-faire, la lithographie sur pierre, ils nous la feront partager, à notre plus grande joie.

Oui, le bibliofeel a le goût du secret, et ce ne sont pas les coffres-forts qu’il s’empressera d’ouvrir ou de refermer. Quelques acquisitions rares sur les trois coups d'adjudication auraient pu le satisfaire et répandre de nouvelles énergies dans son coeur, comme les tableaux de maîtres sur les murs des collectionneurs ont la qualité de le faire. Mais au-delà de ces fascinations, il y a un autre monde secret qui s’impose, l’inconnu.  Attention, on nous avait bien prévenu de nous méfier des inconnus.



Soyons entreprenants.

C’est lui, l’inconnu, qui nous rend chaque année plus audacieux(ses). C’est avec lui, que les renouvellements sont à l’ordre du jour et le goût du secret entretenu.

Le salon du livre de la porte de Versailles se renouvelle aussi, il réunit le "Village des Arts" et les « Trésors des livres" dédié aux livres anciens, qui  fusionnent en "ART SQUARE", un espace où toutes les rencontres et les échanges trouveront leurs bonheurs. Cela fait beaucoup de noms à retenir, je sais.

 

Mais qu’est-ce qu’il y a derrière ces dénominations ? Déjà une info, qu’elles nous permettent de nous retrouver entre nous, et oui.



Le "Village des Arts » réunit des éditeurs de livres d'arts, le syndicat national de l'édition, et pour la première fois, un éditeur public, l’Institut du Monde Arabe, dont le Royaume d'Arabie Saoudite. Il y aura aussi nos chers amis "Le magazine du bibliophile" à ne pas rater, à côté de Plume, Le Figaro, Le Journal des Arts & métiers du livre, France Musique, etc.



Alors ça vous donne envie ?



Moi, oui. 

Nous attendons avec impatience du 22 au 25 mars, ce 33ème Salon du livre Porte de Versailles, et le salon international du livre ancien de Paris du 26 au 28  avril au Grand Palais. Et ceux qui sont du métier préparent sans compter leurs efforts ces évènements prochains et nous nos trajets en TGV.



Et en les attendant, on les côtoie, nos livres chéris, dans un petit bistro sympa du coin. Ils sont empilés au hasard sur des planches de bois, ils tiennent  compagnie à une bibliofeel, qui jette un coup d'œil sur les journaux du jour où est annoncé pour demain un temps clément, les vignettes en augmentation, les chapiteaux des clowns de plus en plus restreints, les bars en Suisse qui enfin ouvrent jusqu’à 2h, même si cette mesure pour amoureux de nuits nocturnes ne sera valable que trois mois.



La bibliofeel profite d’une pause-café, ou plutôt d’un bon thé chez Mizzica à Genève.

Et bien non, aucune pause n’est permise. Une aventure s'impose immédiatement, puisque, entre les pages des livres feuilletés, se cache une dédicace mystérieuse, écrite en italien, un ticket de bateau-mouche abandonné par une amoureuse. Il y a aussi les boîtes à perruques où l’on a dissimulé l’argent destiné à payer l’imprimeur sous l’oppression dans un temps passé, et le printemps, annoncé par Frederik parmi les pages du magazine du Bibliophile, qui nous invite à prendre un ticket vers Toulouse, Rouen ou Paris. 

                                                                                                                                

                                                                                                                                         SoniaZok

​Le magazine du BIBLIOphile et de l'amateur de manuscrits & autographes



20, place du Vieux Marché

86500 MONTMORILLON



DIRECTEUR DE LA PUBLICATION ET REDACTEUR EN CHEF

Frederik REITZ



www.mag-bibliophile.fr/abonnements

​​Quatre Alambics​ certainement  dans le désordre

 



© Pierre Bergé & Associés

Rajout de la 4ème dimension

par SZ Galerie & Manuscrits



 



 

 Premier Alambic

Extraits du magazine

 Quelques commentaires  de Bibliofeel

Roussillon au XIII siècle : une société qui pratiquait ouvertement l'esclavage, mais qui jouissait de privilèges communaux très avancés pour son temps ; une société libérée de l'occupation arabe, où chrétiens, juifs et musulmans cohabitaient dans des relations très codifiées... "​

​
 

Extrait du livre "Meurtres au royaume de Majorque" de Marie-France Barbet et Anne-Marie Romero. Art. par G. D'A.​

​

​Les marchandises humaines, sujet d'actualité 

Art. « Le Square de L'Art, au Salon du Livre », par Elodie Meermann 

Deuxième Alambic

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« …, nous remarquons sur Art Square Le Scriptorium (qui est tout à fait indépendant du Scriptorium évoqué dans notre numéro 104, librairie d'Albi)Il s'agit ici du Scriptorium de Valence, en Espagne. ».


 



 

Omniprésence des Scriptorium's.

« C'est ainsi que le 23 avril 1926, la festa de Sant Jordi, jour du saint protecteur ... on offre une rose et un livre (sic !) ,

Troisième Alambic



 

 

Art. "Barcelone,une histoire de passage" par Antoine Soriano

 

​​Belle initiative qui n’endoctrine personne,           sauf si la fleur est de couleur rouge.

Quatrième Alambic


 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Denis Diderot n'avait donc pas les yeux bleus... ."

Le tableau à gauche, ​peint par Fragonard en 1769, ne représente pas Diderot, mais un inconnu. A droite, Diderot par van Loo. 

Art. « Denis Diderot ce célèbre inconnu », par Bertrand Galimard Flavigny​

​L'enquête sur la couleur des yeux a produit une effervescence dans le musée du Louvre. Diderot se fait de nouveau remarquer, le philosophe a peut-être encore plusieurs tours dans sa manche. L'Eglise n'a jamais apprécié les prestidigitateurs, je parie qu'avec Diderot, ce n'est pas encore fini.

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